UE: vers un plan de relance ?
Le Conseil européen, réuni le 19 juin, a commencé à débattre d’un plan de relance à hauteur de 750 milliards d’euros dans un contexte où l’absence de véritable entraide, de coordination et de solidarité entre les 27 continue à faire cruellement défaut. Fortes sont les réticences des gouvernements dit « frugaux », Pays-Bas, Autriche, Suède et Danemark, […]
Exiger des gouvernements et autorités éducatives qu’ils tirent les leçons de la crise sanitaire
L’épidémie de COVID-19 est une crise de santé publique totalement différente de tout ce à quoi l’Europe a été confrontée depuis des décennies. Une crise sanitaire qui est rapidement devenue une crise économique et sociale. Au cours du premier trimestre de cette année, le PIB de l’UE a connu sa plus forte baisse en 30 […]
Solidarité sur l’Oyapock face à l’épidémie et à l’impéritie des politiques libérales
Sur la frontière guyano-brésilienne, durement touchée par l’épidémie de covid-19, des solidarités émergent et l’action syndicale est à l’origine d’un mouvement d’aide aux populations souvent livrées à elles-mêmes.
Vers un Brexit sans accord ?
En juin 2016, les Britanniques décidaient à 51,9 % de quitter l’UE. Le 1er février dernier, le Brexit est devenu effectif. Débute alors une période de transition avec des négociations censées s’achever le 31 décembre 2020. Alors que le 4ème cycle de négociations entre européens et britanniques s’est soldé début juin par un échec, la perspective d’un Brexit sans accord se rapproche. Christine Blower, Secrétaire internationale de la NEU (National Education Union)1 qui représente 380 000 adhérents du pré-primaire à l’enseignement supérieur, livre son analyse de la situation.
Quelle relance économique?
La relance économique qui succédera à la pandémie nécessitera une solidarité mondiale et une refonte radicale de nos modèles politiques. David Edwards, Secrétaire général de l’Internationale de l’Education, à laquelle le SNES-FSU est affilié fait le point suite à la publication de 3 documents syndicaux.
Comment enseignants et élèves ont vécu la pandémie au Tchad
Le Tchad, grand pays peu peuplé (15 millions d’habitants) d’Afrique saharienne et subsaharienne, n’a pas été gravement touché par la pandémie de coronavirus : pour 820 cas recensés, il compte 66 décès au 4 juin 2020. Mais le gouvernement, par précaution, a imposé un couvre-feu et la fermeture des écoles depuis le 19 mars 2020. Dans ce pays qui est l’un des plus pauvres du monde, ce sont plus les conséquences de la pandémie que la pandémie elle-même qui ont touché la population.
La République du Congo entre couvre-feu, déconfinement et reprise des cours
Le SNES-FSU aurait dû commencer en janvier 2020 un projet de coopération avec la FETRASSEIC, la fédération des travailleurs du sport, de l’enseignement, de l’information et de la culture du Congo-Brazzaville. Malheureusement la pandémie de covid-19 est passé par là et le projet n’a pu démarrer en raison de la fermeture des établissements scolaires et des restrictions à la circulation intérieure. Néanmoins, nos camarades congolais nous ont donné régulièrement des nouvelles de leur pays de 5 millions d’habitants, très pauvre, peu couvert par les médias, et touché par les conséquences de l’épidémie.
Déconfinement scolaire à géométrie variable
Réouverture des écoles et établissements scolaires en temps de pandémie : l’heure n’est pas au palmarès avec un classement des bons ou mauvais élèves de l’UE. A chaque pays, ses choix politiques et stratégies de déconfinement. Depuis fin avril et plus particulièrement depuis la mi-mai, on notera que plusieurs pays se sont engagés dans un déconfinement progressif. Quelques éclairages sur le Danemark et l’Allemagne.
Sur l’Oyapock, le coronavirus n’a ni frontière ni nationalité
Des deux côtés du fleuve amazonien de l’Oyapock, qui marque la frontière entre la Guyane et l’Amapà, État du nord du Brésil, l’épidémie de covid-19 agit comme un révélateur des très grandes inégalités territoriales et communautaires dans ces deux régions. Système scolaire et système sanitaire en sont l’illustration.
Le Brésil face à la pandémie : indécence du pouvoir, désespoir de la population
« E dai? » (« et alors ? ») : par ces mots le président brésilien Jair Bolsonaro a répondu le 28 avril à un journaliste qui l’interrogeait sur le nombre croissant de morts du covid-19 au Brésil, plus de 5000 quand la question lui a été posée (et plus de 7000 au 4 mai). Il a même osé continuer en faisant un jeu de mots sur son deuxième prénom (Messias : messie) : « je me nomme Messie mais je ne fais pas de miracles ».
