ESPAGNE: l’extrême-droite a le vent en poupe
La victoire de l’alliance entre la droite et l’extrême-droite aux élections locales a poussé Pedro Sánchez à organiser des législatives anticipées. A quelques jours d’un scrutin important et indécis, les menaces sur l’éducation sont réelles.
Le SNES-FSU soutient la grève au Royaume-Uni
Le SNES-FSU a écrit à la NEU (National Education Union) pour apporter son soutien au mouvement social historique pour les salaires et les conditions de travail en cours au Royaume-Uni.
Angleterre : un système éducatif mis à rude épreuve
L’intervention très applaudie de Celia Dignan, du NEU, au congrès du SNES-FSU à Montpellier.
Privatisation rampante du système éducatif au Pays-Bas
Intervention de Kim Van Strien, du syndicat AOB, au congrès du SNES-FSU à Montpellier
Inclusion des élèves en situation de handicap handicapés dans le système scolaire italien
L’intervention de Graziamaria Pistorino de la FLC-CGIL au congrès du Snes-FSU, à Montpellier.
Espagne : une situation un peu meilleure qu’en France mais des revendications enseignantes non satisfaites
En Espagne, la cinquième vague semble « frapper » moins fortement qu’en France et les mesures de protection des élèves et des enseignants durant les vagues précédentes ont été plus satisfaisantes qu’en France, en particulier grâce à un effort de recrutement important. Mais aujourd’hui le gouvernement semble profiter de la décrue épidémique pour rogner sur les budgets de l’éducation. Entretien avec Maria Luisa Vico, responsable d’un des deux principaux syndicats de l’éducation, l’UGT.
Royaume-Uni : les syndicats de l’éducation demandent un renforcement des protocoles sanitaires dans les écoles
Alors que la situation sanitaire s’était grandement améliorée au printemps avec le succès d’une campagne vaccinale démarrée plus tôt que dans les autres pays d’Europe, l’épidémie de covid semble rebondir au Royaume Uni avec plus de 30 000 contaminations par jour depuis plusieurs semaines. La rentrée scolaire s’étant effectuée avec la levée de la quasi-totalité des mesures de protection, les enseignants britanniques sont inquiets et les cinq syndicats de l’éducation ont écrit au gouvernement, demandant le retour à la prudence et à des protocoles plus stricts dans les écoles.
Italie : une gestion de crise sanitaire confrontée à la régionalisation et au manque de moyens
Depuis le 15 mars dernier, l’Italie a fait le choix de reconfiner ses « zones rouges », c’est à dire ses provinces les plus touchées par l’épidémie de covid-19. Les institutions et les traditions italiennes conduisent le pays à régionaliser les décisions, mais la pandémie a très durement touché le pays, qui déplore à la fin du mois de mars 2021 plus de 107 000 morts. La décentralisation a rendu plus complexe la gestion de la crise. La FLC-CGIL, le syndicat italien de l’éducation le plus proche du SNES-FSU, nous livre sa vision et ses interrogations.
En Suède, une stratégie très différente de lutte contre la covid
On sait que la Suède fut le seul pays européen, au printemps 2020, à refuser le confinement et les mesures restrictives, s’en tenant à des recommandations. Son gouvernement a refusé de prendre des mesures coercitives : le port du masque était à peine conseillé ; bars, restaurants et commerces sont restés ouverts et les écoles ont fonctionné normalement, sauf les lycées pendant une courte période de passage au distanciel. Les principes qui prévalaient alors, y compris au sein des organisations syndicales, était le respect des libertés individuelles et la volonté de ne pas porter atteinte à l’économie.
Portugal : avec le reconfinement, un retour à l’enseignement à distance improvisé
Le Portugal avait peu souffert de la première vague épidémique au printemps 2020, mais le mois de janvier 2021 aura vu une flambée des contaminations avec plus de 5500 morts en un mois et une moyenne de plus de 10 000 contaminations par jour (l’équivalent de 65 000 en France, à population égale). Le cap des 13 000 morts a été passé le 2 février. Ce sont désormais les variants qui gagnent du terrain et qui menacent d’effondrement le système de santé : hôpitaux lisboètes saturés, pompes funèbres débordées, transfert envisagé vers des pays voisins et aide de médecins et logisticiens allemand.