
Les inondations des 29 et 30 octobre dans la région de Valence ont coûté la vie à 223 personnes et laissé derrière elles un paysage dévasté. La communauté éducative s’est retrouvée abandonnée par le gouvernement régional et sans moyens au moment de nettoyer les établissements scolaires. Selon Marc Candela, coordinateur de l’action syndicale du Sindicato de Trabajadores de la Enseñanza del País Valenciano (STEPV), sur les 92 établissements et les 50 000 élèves touché·es par la catastrophe, 22 écoles étaient encore fermées et 11 000 élèves n’avaient toujours pas repris les cours un mois après la catastrophe. Des collègues ont tout perdu et n’ont pas encore pu reprendre le travail. D’autres ne peuvent pas rejoindre leur établissement faute de moyens de transport.
Après deux mois, on voit à quel point la reconstruction sera longue et difficile. Certains établissements, trop endommagés, devront être détruits. Lorsque cela est possible, les élèves sont déplacés, 24 000 sont dans cette situation. D’autres tentent de suivre des cours à distance, comme à l’époque du covid-19, avec les conséquences que l’on connaît sur les apprentissages. Le STEPV réclame la mise en place d’un plan de reconstruction urgente qui garantisse la reconstruction rapide des écoles et la protection sociale. Il demande également au gouvernement espagnol de prolonger les délais de participation au processus de mutation.
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