CN de septembre 2023, texte international
Texte adopté lors du conseil national du SNES-FSU des 19-20 septembre 2023.
Argentine: Javier Milei, « el loco », en tête des primaires de la présidentielle.
Le projet politique de Milei, ultralibéral en économie et ultraconservateur sur les questions de société est une menace pour l’éducation publique mais aussi bien au-delà.
Hong Kong : le syndicalisme muselé
La confédération des syndicats de Hong Kong (HKCTU) subit depuis plusieurs années la répression du gouvernement prétendument autonome de Hong Kong qui est en réalité aux ordres du régime chinois. En septembre 2021, face aux menaces, le HKCTU décidait de se dissoudre. Cela n’a pas suffit : début avril 2022, le bureau de la confédération a été perquisitionné et quatre des anciens dirigeants syndicaux ont été arrêtés.
Deux autres points de vue de syndicalistes africains sur la guerre en Ukraine
Pour faire suite à notre article du 18 mars dernier sur la perception de la guerre en Ukraine par des syndicalistes enseignants africains, nous ajoutons deux témoignages et analyses qui nous sont parvenues plus tardivement : celle de Joseph Ahrin du SYNAPROLIC (Bénin) et d’Issa Faye de l’UDEN (Sénégal).
Réfugiés d’Europe et… d’ailleurs
82 millions de personnes déplacées sur la terre Selon le dernier rapport du HCR (consultable ici, en anglais : https://www.unhcr.org/flagship-reports/globaltrends/ ) le nombre de déplacés avoisine les 82 millions sur la planète, ce qui signifie que plus d’un habitant de la terre sur 100 est aujourd’hui déplacé. Ce chiffre était moitié moindre en 2010. Parmi eux, […]
La guerre en Ukraine… vue d’Afrique francophone
La guerre en Ukraine n’impacte pas nos partenaires syndicaux africains comme elle peut toucher les syndicats européens de l’éducation. D’où l’idée d’interroger nos partenaires pour une vision décalée de la guerre. Des responsables syndicaux mauritaniens, guinéens, burkinabés, togolais, tchadiens, congolais et burundais, ont répondu à nos questions sur la guerre en Ukraine.
Iran : les enseignants en lutte pour leurs droits
L’Iran connaît une très forte inflation qui creuse les inégalités sociales et appauvrit considérablement les fonctionnaires. Le pays a connu, malgré la sévère répression politique et l’arrestation de nombreux syndicalistes, une vague de mouvements sociaux depuis un an. Dernièrement ce sont les enseignants qui se sont mobilisés et qui ont été largement soutenus par les parents et d’autres secteurs du monde du travail. Mais le régime reste peu ouvert aux négociations et pratique l’intimidation.
Enfants et adolescents nombreux parmi les victimes de massacres dans le nord de l’Éthiopie
Le nord de l’Éthiopie est le théâtre depuis plus d’une année d’une guerre civile et de massacres « oubliés » par les médias. Si les alliances et les intérêts des parties en présence ne sont pas toujours simples à décrypter, les populations civiles sont toujours les victimes du conflit, et particulièrement les enfants et les adolescents. Notre camarade Omar Ewado, ancien secrétaire général du SEP de Djibouti, réfugié dans la province afare de l’Éthiopie depuis quelque temps, nous a alerté sur la situation. Au même moment, Amnesty International publiait un rapport confirmant ces alertes.
Mauritanie : appel à la grève de la coordination des enseignants
Dans ce pays peu peuplé et très pauvre, le SNES-FSU a engagé depuis plusieurs années une coopération syndicale avec le SNES Mauritanie, syndicat du second degré. Ce syndicat est aujourd’hui engagé dans une action intersyndicale qui regroupe quatre autres syndicats ou organisations professionnelles autour d’une plateforme revendicative. Le point sur les revendications de nos camarades mauritaniens, qui comptent parmi les enseignants les plus mal rémunérés au monde.
Guinée : les syndicalistes enseignants solidaires des mineurs licenciés
La Guinée est le deuxième producteur mondial de bauxite, minerai à partir duquel on peut produire de l’aluminium, aluminium lui-même essentiel à toute l’industrie mondiale ( pour les aciers spéciaux, les emballages, les conducteurs électriques et certaines pièces indispensables au bâtiment). Lors du coup d’État en septembre dernier, le cours de la bauxite était d’ailleurs monté brusquement sur les marchés, pour retomber rapidement lorsqu’il est apparu que le pays restait stable malgré l’arrivée au pouvoir d’une junte militaire. Mais depuis l’automne, ce secteur a connu des grèves pour exiger de meilleures rémunérations. Les syndicalistes de la FSPE, l’un des deux principaux syndicats enseignants, les soutiennent.