Le Corée du sud a le taux de suicide le plus élevé des pays de l’OCDE chez les adolescent·es et les jeunes adultes. Dans ce contexte, il n’est pas rare que des parents s’en prennent aux enseignant·es. Selon un sondage réalisé par le syndicat enseignant KTU (Korean Teachers and Education Workers’ Union), plus de 60 % des enseignant·es interrogé·es ont déclaré avoir été personnellement signalé·es pour « maltraitance d’enfants » ou connaître un·e enseignant·e qui l’avait été.

Des accusations aux graves conséquences

Ces accusations peuvent avoir de graves conséquences, entre 2018 et 2023, une centaine de professeur·es se sont suicidé·es. Mi-juillet, le suicide dans sa salle de classe d’une enseignante de 23 ans, harcelée par des parents mécontents, a déclenché un important mouvement social.

Entraves à l’action syndicale

Depuis, les enseignant·es coréen·nes manifestent en nombre chaque samedi en faveur de l’enseignement public et pour réclamer une plus grande protection. Le 4 septembre, 50 000 enseignant·es ont cessé le travail, bravant les menaces de licenciement du gouvernement qui avait déclaré la grève illégale. Cette entrave à l’activité syndicale est fréquente en Corée du Sud. Le SNES-FSU avait reçu le soutien du KTU pendant la mobilisation contre la réforme des retraites. À son tour, il salue et soutient les mobilisations des camarades en faveur de l’école publique.

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