Un an après l’assassinat de Mahsa Amini, le comité Nobel met à l’honneur la journaliste et militante féministe Narges Mohammadi « pour son combat contre l’oppression des femmes en Iran et sa lutte pour la promotion des droits humains et la liberté pour tous ». Incarcérée à nouveau depuis 2021, plusieurs fois torturée, cette militante déterminée continue de résister et de lutter, y compris depuis sa cellule, pour le renversement du régime des mollahs. Elle est une des sources d’inspiration du mouvement Femme, vie, liberté. L’attribution du Nobel de la paix à cette opposante est un signe politique fort pour celles et ceux qui se battent pour la liberté et la démocratie en Iran.
Persistance de la lutte
La mort, le 28 octobre, d’Armita Geravand, 17 ans, des suites d’une agression par des agents du régime pour avoir refusé de porter un foulard rappelle tragiquement combien le combat de Narges Mohammadi et la révolte qui a suivi la mort de Masha Amini sont toujours d’actualité. Les manifestions sont certes moins nombreuses – la faute à la violence de la répression depuis un an, aux dizaines de milliers d’arrestations et aux exécutions –, mais la colère et l’opposition au régime restent fortes dans la société iranienne.
Répression des enseignant·es
L’Internationale de l’Éducation (IE) dénonce la détention arbitraire et la torture par l’Iran de responsables des syndicats des enseignant·es et d’étudiant·es, principalement des jeunes filles. Le SNES-FSU félicite Narges Mohammadi pour l’obtention de ce prix, soutient le droit essentiel des femmes à disposer de leurs corps, l’abrogation de la loi rendant obligatoire le port du Hijab, ainsi que toutes les lois phallocratiques et se joint à l’appel international pour la libération immédiate et inconditionnelle des victimes de la répression.
Vous trouverez ici des informations sur les actions de coopération avec les syndicats d’autres pays, les analyses et réflexions du SNES-FSU sur l’actualité internationale, des comptes-rendu d’instances internationales dans lesquelles siège le SNES-FSU. Des remarques, des questions ?
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