Ukraine : un syndicat enseignant dans la guerre
Le SNES-FSU a eu pour partenaire de coopération le STESU (Syndicat des travailleurs de l’éducation et des sciences d’Ukraine, PPONU en ukrainien) et a maintenu des contacts avec lui. Aujourd’hui, ce syndicat ne peut évidemment plus agir comme avant le 24 février, mais il tente de maintenir une activité et d’informer comme il le peut les enseignants ukrainiens pris dans la déferlante de la guerre.
En Roumanie, la guerre est si proche…
Le SNES-FSU et le CSFEF (Comité des syndicats francophones de l’éducation) ont depuis longtemps entretenu des relations étroites avec la FSLI, principale fédération syndicale roumaine de l’éducation. Après 11 jours de combats, alors que l’armée russe gagne du terrain dans le sud de l’Ukraine, nos collègues roumains ont le sentiment que la guerre se rapproche dangereusement de leur pays. Ils restent solidaires des réfugiés en provenance d’Ukraine qui affluent dans le nord de la Roumanie.
Les intellectuels russes contre l’invasion de l’Ukraine
Si la société russe peut parfois donner l’impression d’une immense résignation ou d’un repli sur soi, l’invasion de l’Ukraine sur ordre du président Poutine a provoqué, au-delà des quelques heures d’incrédulité qui l’ont suivie, la réprobation d’une grande partie de l’intelligentsia russe. Dans cette intelligentsia, beaucoup d’artistes, d’enseignants et de chercheurs. Ils s’expriment avec d’autant plus de courage que la répression s’accentue.
Les enseignants roumains soutiennent les réfugiés ukrainiens
La Roumanie connaît depuis une semaine, avec le déclenchement du conflit en Ukraine, un afflux de réfugiés sur sa frontière nord. Comme en Pologne, la solidarité envers les réfugiés s’est rapidement mise en place. La FSLI, principale fédération des syndicats de l’enseignement, qui entretient des rapports étroits avec le SNES-FSU au sein du CSFEF (syndicalisme francophone), témoigne de cette solidarité par la voix de son vice-président Adrian Voica et par des photographies prises à la frontière par des enseignants roumains.
Les enseignants polonais solidaires des réfugiés ukrainiens
Alors que dans des dizaines de villes françaises des manifestations de solidarité avec l’Ukraine ont eu lieu ce week-end, la Pologne est touchée de plus près encore, avec l’arrivée sur son sol de centaines de milliers de réfugiés en provenance d’Ukraine. Nos collègues polonais du ZNP, principal syndicat polonais de l’éducation et ancien partenaire de coopération du SNES-FSU, sont très présents sur le « front » solidaire qui s’organise rapidement ; ils témoignent.
Déclaration conjointe de l’Internationale de l’Éducation et du CSEE sur l’Ukraine
Nous reproduisons ici la déclaration de l’Internationale de l’Éducation et du CSEE sur la guerre en Ukraine. Le SNES-FSU a tenté de joindre des syndicalistes sur place, leur situation est extrêmement difficile. Comme le reste de la population, ils tentent de se protéger des bombardements et signalent l’avancée des chars russes.
Solidarité avec l’Ukraine
Le SNES-FSU est en contact avec le STESU, l’un des deux syndicats de l’éducation d’Ukraine, qui lui a adressé la déclaration qui suit, le 23 février, soit la veille de l’invasion par les forces russes du territoire ukrainien. Nous publions cette déclaration dans son intégralité. Le SNES-FSU a témoigné son soutien aux deux syndicats de l’éducation (VPONU et STESU) ; le CSEE (partie Europe de l’Internationale de l’Éducation, au sein duquel le SNES-FSU est très actif) coordonne les actions de solidarité.
Une grève d’avertissement imminente en Hongrie
Ce lundi 31 janvier 2022, aura lieu en Hongrie une grève d’une heure afin d’alerter les pouvoirs publics. En effet, les conditions de travail des enseignants et des élèves sont considérablement dégradées par une politique gouvernementale qui mise tout sur la vaccination, sans donner aux établissements les moyens de faire face à l’augmentation du nombre de contaminations. Notre partenaire de coopération syndicale, le PSz, se joint à cette action.
Espagne : une situation un peu meilleure qu’en France mais des revendications enseignantes non satisfaites
En Espagne, la cinquième vague semble « frapper » moins fortement qu’en France et les mesures de protection des élèves et des enseignants durant les vagues précédentes ont été plus satisfaisantes qu’en France, en particulier grâce à un effort de recrutement important. Mais aujourd’hui le gouvernement semble profiter de la décrue épidémique pour rogner sur les budgets de l’éducation. Entretien avec Maria Luisa Vico, responsable d’un des deux principaux syndicats de l’éducation, l’UGT.
Présidence française de l’Union, quels enjeux pour les syndicats de l’éducation ?
Le 1er janvier 2022, la France assurera la présidence de l’Union européenne pour six mois et le président de la République française ne cache pas son intention de s’appuyer sur ses objectifs européens affichés pour promouvoir sa campagne électorale. En matière d’éducation et de formation, que faut-il attendre de cette présidence française alors que les systèmes éducatifs européens souffrent presque tous d’un désinvestissement des États et des effets de la pandémie ? Le SNES-FSU a organisé le 10 décembre dernier un webinaire à laquelle étaient conviés plus d’une vingtaine de syndicats européens.