Les enseignants roumains soutiennent les réfugiés ukrainiens
La Roumanie connaît depuis une semaine, avec le déclenchement du conflit en Ukraine, un afflux de réfugiés sur sa frontière nord. Comme en Pologne, la solidarité envers les réfugiés s’est rapidement mise en place. La FSLI, principale fédération des syndicats de l’enseignement, qui entretient des rapports étroits avec le SNES-FSU au sein du CSFEF (syndicalisme francophone), témoigne de cette solidarité par la voix de son vice-président Adrian Voica et par des photographies prises à la frontière par des enseignants roumains.
Les enseignants polonais solidaires des réfugiés ukrainiens
Alors que dans des dizaines de villes françaises des manifestations de solidarité avec l’Ukraine ont eu lieu ce week-end, la Pologne est touchée de plus près encore, avec l’arrivée sur son sol de centaines de milliers de réfugiés en provenance d’Ukraine. Nos collègues polonais du ZNP, principal syndicat polonais de l’éducation et ancien partenaire de coopération du SNES-FSU, sont très présents sur le « front » solidaire qui s’organise rapidement ; ils témoignent.
Déclaration conjointe de l’Internationale de l’Éducation et du CSEE sur l’Ukraine
Nous reproduisons ici la déclaration de l’Internationale de l’Éducation et du CSEE sur la guerre en Ukraine. Le SNES-FSU a tenté de joindre des syndicalistes sur place, leur situation est extrêmement difficile. Comme le reste de la population, ils tentent de se protéger des bombardements et signalent l’avancée des chars russes.
Solidarité avec l’Ukraine
Le SNES-FSU est en contact avec le STESU, l’un des deux syndicats de l’éducation d’Ukraine, qui lui a adressé la déclaration qui suit, le 23 février, soit la veille de l’invasion par les forces russes du territoire ukrainien. Nous publions cette déclaration dans son intégralité. Le SNES-FSU a témoigné son soutien aux deux syndicats de l’éducation (VPONU et STESU) ; le CSEE (partie Europe de l’Internationale de l’Éducation, au sein duquel le SNES-FSU est très actif) coordonne les actions de solidarité.
Iran : les enseignants en lutte pour leurs droits
L’Iran connaît une très forte inflation qui creuse les inégalités sociales et appauvrit considérablement les fonctionnaires. Le pays a connu, malgré la sévère répression politique et l’arrestation de nombreux syndicalistes, une vague de mouvements sociaux depuis un an. Dernièrement ce sont les enseignants qui se sont mobilisés et qui ont été largement soutenus par les parents et d’autres secteurs du monde du travail. Mais le régime reste peu ouvert aux négociations et pratique l’intimidation.
Coopération syndicale : un projet novateur avec le STEB du Burundi
Notre partenaire de coopération syndicale, le STEB, principal syndicat de l’éducation du Burundi, a monté cette année un projet de formation de ses membres aux problématiques de santé et sécurité au travail. Ces thèmes sont trop peu abordés en Afrique subsaharienne et le SNES-FSU a rapidement soutenu le projet, dans un premier temps par un financement. Le premier atelier de sensibilisation s’est tenu le janvier dernier à Rumonge, une province de l’ouest du pays.
Enfants et adolescents nombreux parmi les victimes de massacres dans le nord de l’Éthiopie
Le nord de l’Éthiopie est le théâtre depuis plus d’une année d’une guerre civile et de massacres « oubliés » par les médias. Si les alliances et les intérêts des parties en présence ne sont pas toujours simples à décrypter, les populations civiles sont toujours les victimes du conflit, et particulièrement les enfants et les adolescents. Notre camarade Omar Ewado, ancien secrétaire général du SEP de Djibouti, réfugié dans la province afare de l’Éthiopie depuis quelque temps, nous a alerté sur la situation. Au même moment, Amnesty International publiait un rapport confirmant ces alertes.
Mauritanie : appel à la grève de la coordination des enseignants
Dans ce pays peu peuplé et très pauvre, le SNES-FSU a engagé depuis plusieurs années une coopération syndicale avec le SNES Mauritanie, syndicat du second degré. Ce syndicat est aujourd’hui engagé dans une action intersyndicale qui regroupe quatre autres syndicats ou organisations professionnelles autour d’une plateforme revendicative. Le point sur les revendications de nos camarades mauritaniens, qui comptent parmi les enseignants les plus mal rémunérés au monde.
Une grève d’avertissement imminente en Hongrie
Ce lundi 31 janvier 2022, aura lieu en Hongrie une grève d’une heure afin d’alerter les pouvoirs publics. En effet, les conditions de travail des enseignants et des élèves sont considérablement dégradées par une politique gouvernementale qui mise tout sur la vaccination, sans donner aux établissements les moyens de faire face à l’augmentation du nombre de contaminations. Notre partenaire de coopération syndicale, le PSz, se joint à cette action.
Guinée : les syndicalistes enseignants solidaires des mineurs licenciés
La Guinée est le deuxième producteur mondial de bauxite, minerai à partir duquel on peut produire de l’aluminium, aluminium lui-même essentiel à toute l’industrie mondiale ( pour les aciers spéciaux, les emballages, les conducteurs électriques et certaines pièces indispensables au bâtiment). Lors du coup d’État en septembre dernier, le cours de la bauxite était d’ailleurs monté brusquement sur les marchés, pour retomber rapidement lorsqu’il est apparu que le pays restait stable malgré l’arrivée au pouvoir d’une junte militaire. Mais depuis l’automne, ce secteur a connu des grèves pour exiger de meilleures rémunérations. Les syndicalistes de la FSPE, l’un des deux principaux syndicats enseignants, les soutiennent.