En Corée du sud, l’éducation civique et morale prend la forme de cours d’éthique, dès le collège. Mais il semble que les autorités coréennes restent bien frileuses sur l’égalité hommes-femmes. En témoigne le cas de Bae Lee Sang-hun, professeur d’éthique dans la région de Kwanju qui a pris l’initiative de projeter à ses élèves un documentaire français de 11 minutes, The Oppressed Majority, d’Eléonore Pourriat ( [https://www.youtube.com/watch?v=V4UWxlVvT1A-> )on y voit la journée type d’un « homme opprimé » dans une société dominée par les femmes et une scène de harcèlement sexuel d’un homme par un groupe de femmes. En inversant ainsi les processus de domination, par la technique du miroir, la réalisatrice réalise un document court et efficace, propre à faire réfléchir tous les publics, y compris adolescents. Mais le rectorat local considère que le documentaire est inapproprié et choquant pour des collégiens et a saisi la justice.L’enseignant, s’il est condamné, encourt sa mise à pied de la fonction publique et risque grandement de ne jamais pouvoir se réinsérer dans la société. Pourtant les stéréotypes de genre font partie des points à aborder dans l’enseignement civique coréen et l’enseignant n’a fait que se conformer aux programmes nationaux, tout en usant de sa liberté pédagogique pour aborder le thème.
Le KTU, syndicat coréen de l’éducation, soutient le mouvement de solidarité qui s’est formé depuis juillet dernier autour de cet enseignant et demande sa réintégration immédiate ainsi que l’arrêt des poursuites. Le SNES-FSU a rejoint d’autres syndicats dans le soutien international à Bae Lee Sang-hun. Une pétition internationale, rédigée en anglais, est en ligne ( page Facebook: http://chng.it/ffgVCYCBJR )] ). on y voit la journée type d’un « homme opprimé » dans une société dominée par les femmes et une scène de harcèlement sexuel d’un homme par un groupe de femmes. En inversant ainsi les processus de domination, par la technique du miroir, la réalisatrice réalise un document court et efficace, propre à faire réfléchir tous les publics, y compris adolescents. Mais le rectorat local considère que le documentaire est inapproprié et choquant pour des collégiens et a saisi la justice.L’enseignant, s’il est condamné, encourt sa mise à pied de la fonction publique et risque grandement de ne jamais pouvoir se réinsérer dans la société. Pourtant les stéréotypes de genre font partie des points à aborder dans l’enseignement civique coréen et l’enseignant n’a fait que se conformer aux programmes nationaux, tout en usant de sa liberté pédagogique pour aborder le thème.
Le KTU, syndicat coréen de l’éducation, soutient le mouvement de solidarité qui s’est formé depuis juillet dernier autour de cet enseignant et demande sa réintégration immédiate ainsi que l’arrêt des poursuites. Le SNES-FSU a rejoint d’autres syndicats dans le soutien international à Bae Lee Sang-hun. Une pétition internationale, rédigée en anglais, est en ligne ( page Facebook: [http://chng.it/ffgVCYCBJR )[->https://www.youtube.com/watch?v=V4UWxlVvT1A->En Corée du sud, l’éducation civique et morale prend la forme de cours d’éthique, dès le collège. Mais il semble que les autorités coréennes restent bien frileuses sur l’égalité hommes-femmes. En témoigne le cas de Bae Lee Sang-hun, professeur d’éthique dans la région de Kwanju qui a pris l’initiative de projeter à ses élèves un documentaire français de 11 minutes, The Oppressed Majority, d’Eléonore Pourriat ( https://www.youtube.com/watch?v=V4UWxlVvT1A ). on y voit la journée type d’un « homme opprimé » dans une société dominée par les femmes et une scène de harcèlement sexuel d’un homme par un groupe de femmes. En inversant ainsi les processus de domination, par la technique du miroir, la réalisatrice réalise un document court et efficace, propre à faire réfléchir tous les publics, y compris adolescents. Mais le rectorat local considère que le documentaire est inapproprié et choquant pour des collégiens et a saisi la justice.L’enseignant, s’il est condamné, encourt sa mise à pied de la fonction publique et risque grandement de ne jamais pouvoir se réinsérer dans la société. Pourtant les stéréotypes de genre font partie des points à aborder dans l’enseignement civique coréen et l’enseignant n’a fait que se conformer aux programmes nationaux, tout en usant de sa liberté pédagogique pour aborder le thème.
Le KTU, syndicat coréen de l’éducation, soutient le mouvement de solidarité qui s’est formé depuis juillet dernier autour de cet enseignant et demande sa réintégration immédiate ainsi que l’arrêt des poursuites. Le SNES-FSU a rejoint d’autres syndicats dans le soutien international à Bae Lee Sang-hun. Une pétition internationale, rédigée en anglais, est en ligne ( page Facebook: http://chng.it/ffgVCYCBJR )]]

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