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Une première grève avait eu lieu le 18 février, sur la même base revendicative, et avait été très suivie. La Mauritanie souffre d’un sous-investissement de l’État dans le domaine de l’éducation: le gouvernement laisse au privé toute l’initiative de création des écoles, ferme les yeux sur la spéculation immobilière à Nouakchott qui conduit à fermer des écoles publiques construites sur des terrains convoités et maintient des salaires enseignants très bas.

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La répression anti-syndicale s’est bien vite abattue sur les enseignants grévistes et en particulier sur les femmes militantes: ainsi trois enseignantes de collège ont été arbitrairement mutées par le gouvernement dans des écoles de province. Heureusement la solidarité syndicale a immédiatement joué et des sit-in et débrayages ont eu lieu dans beaucoup d’établissements scolaires pour réclamer la réintégration des enseignantes dans leur collège d’origine. Le 7 mai, celles-ci étaient réintégrées. Mais le gouvernement mauritanien n’a toujours pas ouvert de négociations avec les syndicats de l’éducation.

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Pour l’année scolaire 2018-2019, le SNES-FSU continue de soutenir le SNES Mauritanie par le financement de tournées en province qui permettent de renforcer le maillage territorial du syndicalisme.

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