Comme dans beaucoup de pays africains les écoles ont été totalement fermées en Guinée (Conakry), dès le 26 mars 2020. Cette fermeture concernait écoles primaires, secondaires et universités, le gouvernement avait aussi décrété la fermeture des frontières terrestres et aériennes ainsi qu’interdit tout déplacement inter urbain.

Ce témoignage nous a été envoyé par la Fédération syndicale professionnelle de l’éducation.

La rupture des activités éducatives avait occasionné la non prise en charge salariale de certains personnels enseignants du privé. Cet arrêt des cours avait eu des effets négatifs sur le capital humain avec pour conséquence l’improductivité.

A l’annonce de la réouverture des écoles et universités, les 3 départements en charge de l’Education avaient pris toutes les dispositions nécessaires pour la reprise des cours en réaménageant les calendriers et horaires, la dotation des thermo-flashs, l’installation des kits de lavage des mains.

La FSPE, pour accompagner l’effort du gouvernement dans sa lutte contre le covid-19, avait contribué à la campagne de sensibilisation et à la distribution des kits à certaines écoles de Conakry. Une semaine après la reprise des cours, la FSPE étant membre de la Coalition Nationale Guinéenne des acteurs de l’Education Pour Tous (CNG / EPT), avait sillonné les écoles, quelques universités et instituts d’enseignement professionnel de Conakry, et à l’intérieur du pays, afin de s’enquérir de l’effectivité des conditions de réouverture des classes.

Actuellement la Guinée fait face à une situation sanitaire complexe du fait de la résurgence du virus hémorragique Ebola dans Gouécké – Nzérékoré.

Face à cette actualité, le président guinéen a prorogé l’état d’urgence sanitaire pour une durée de trois mois à compter du 26 février 2021. Ce décret interdit tout regroupement de plus de cinq personnes à Nzérékoré, fermeture des marchés durant un mois, tout enterrement de cas suspect sera fait par la Croix Rouge, installation des barrages de contrôle de température corporelle, le port des masques obligatoire, la présence des kits de lavages des mains dans les bureaux et le couvre-feu instauré de 23 heures à 4 heures du matin.

Au-delà des propositions syndicales pour accompagner la lutte contre la pandémie et défendre le droit à l’éducation, la FSPE ne baisse pas les bras sur les revendications liées aux salaires des personnels d’éducation et aux conditions d’enseignement. Elle s’est engagée dans un dialogue constructif avec le ministre de l’éducation nouvellement nommé, lui-même issu du corps enseignant.

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