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DE QUOI SONT-ILS ACCUSÉS ?
Six d’entre eux sont accusés d’avoir obtenu en avance les sujets du baccalauréat et de les avoir diffusés sur les réseaux sociaux ou vendus à des candidats. La septième a tout simplement pris leur défense et, pour cette raison, est accusée de diffamation envers le ministère de l’’éducation nationale. Elle est la seule à avoir été relâchée car elle est enceinte.

«DES ACCUSATIONS INFONDÉES, QUI NE TIENNENT PAS LA ROUTE»
nous disent nos camarades du SEP et du SYNESED qui nous ont alertés. Ils affirment qu’il est impossible que ces professeurs, dont le sérieux et la compétence sont attestés, qui n’ont aucun lien avec la direction centrale du ministère de l’éducation nationale, responsable de la fabrication et de la diffusion des sujets, puissent s’être procurés des sujets par avance. La ligue djiboutienne des droits de l’homme soutient les enseignants, ainsi que l’observatoire djiboutien pour la promotion de la démocratie et des droits humains.

IL EXISTE EN REVANCHE, DES SOUPÇONS DE FUITES VENANT DU MINISTÈRE LUI-MÊME. Selon les informations que nous avons recueillies, les accusations du ministère tentent de couvrir un scandale à l’origine duquel on trouve le ministre et son entourage. En effet, des sujets du bac auraient été gracieusement divulgués à des proches du personnel de l’administration du ministère qui passent leur bac cette année, mais certains les auraient ensuite vendus. C’est ainsi qu’au dernier moment, le sujet de sciences-physique a été remplacé par un sujet de secours.
Puis le ministère a fait volte-face en admettant qu’aucune fuite sur les sujets du bac n’avaient été constatée, il persiste cependant en accusant désormais les 6 enseignants d’avoir tenté de monnayer de faux sujets.

C’est la raison pour laquelle le SEP et la centrale syndicale UDT ont réagi immédiatement pour défendre leurs sept adhérents injustement accusés et atteints dans leur probité professionnelle. Ils protestent contre l’arbitraire qui règne à Djibouti et en appellent à la mobilisation internationale. Le Comité syndical francophone de l’éducation et de la formation (CSFEF) soutient la demande de libération immédiate des enseignants.

Le SNES-FSU et le CSFEF exigent LA LIBÉRATION IMMÉDIATE DES SEPT ENSEIGNANTS DJIBOUTIENS INJUSTEMENT ACCUSÉS

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