Les 4 et 5 octobre prochains se tiendra à Villers-Cotterêts le XIXème sommet de la francophonie sur le thème : « créer, innover et entreprendre en français ».
A cette occasion, le comité syndical francophone de l’éducation et de la formation, association affiliée à la Conférence des OING, et donc à l’OIF, s’inquiète de la relégation au second plan des enjeux éducatifs, et de l’invisibilisation de la question de l’enseignement public.
Le CSFEF revendique le développement des solidarités internationales et soutient les politiques publiques en faveur d’une éducation publique de qualité. A l’heure où les libertés individuelles et collectives régressent presque partout et où des territoires entiers s’enfoncent dans les conflits armés, il est essentiel de mettre en avant toutes les initiatives de la société civile qui participent du développement humain et de l’éducation à la paix.
A cet égard, le CSFEF considère que les syndicats sont des éléments structurants en matière de progrès social et démocratique, et appelle les gouvernements des Etats francophones réunis sous l’égide de l’OIF à faire vivre les valeurs de la francophonie dans les actes.
Dans un contexte où la francophonie est trop souvent instrumentalisée pour servir des intérêts particuliers, le CSFEF affirme qu’une autre francophonie est possible.
C’est le sens de la Déclaration actée à l’issue de la Rencontre de Buenos Aires de Juillet 2024 :
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