Invité au congrès de la CSQ (Québec), dans le cadre d’une délégation internationale composée d’affiliés au Comité Syndical Francophone de l’Éducation et de la Formation (CSFEF), le SNES-FSU a rencontré Magalie Georges, Secrétaire générale de la Confédération nationale des Éducateurs d’Haïti (CNEH).
700 000 enfants sans cours
L’insécurité généralisée oblige à fermer de nombreuses écoles qui sont converties en refuges pour les populations déplacées ou en base arrière pour les gangs. Une situation qui prive 700 000 enfants de leur droit à l’éducation et qui se prolonge, parfois depuis plusieurs mois, comme dans la région de Port-au-prince. Fin juin, des policiers kényans, issus des forces multinationales formées par l’ONU, sont arrivés à Haïti avec la mission de rétablir la sécurité. Cependant, sans renforcement des forces de sécurité haïtiennes, il est difficile d’envisager une amélioration rapide de la situation.
Relever l’école publique
L’État haïtien doit impérativement faire de l’éducation publique une priorité et relever un système éducatif haïtien doit impérativement faire de l’éducation publique une priorité et relever un système éducatif public à terre, laminé par un enseignement à 80% privé. C’est à ces seules conditions que la population pourra sortir de la pauvreté. La solidarité internationale est cruciale à la fois pour appuyer localement les revendications des personnels et permettre aux syndicalistes de sortir de leur isolement.
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