Lancé en 2013, le Programme d’analyse des systèmes éducatifs de la (PASEC) met en œuvre des évaluations visant à rendre compte de la performance des systèmes éducatifs de ses pays membres.
Selon la CONFEMEN, responsable du programme, les évaluations du PASEC permettent :
- de mesurer les compétences dont la maîtrise conditionne les trajectoires scolaires, la vie professionnelle et l’insertion sociale.
- d’apporter très tôt les correctifs nécessaires à l’amélioration de la qualité des enseignements et apprentissages;
- de collecter des informations sur les élèves, les classes, les écoles, les communautés locales et les politiques éducatives afin d’analyser les facteurs de réussite scolaires des élèves.
La première vague d’évaluation a concerné dix pays d’Afrique subsaharienne : Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Côte D’ivoire, Congo, Niger, Sénégal, Tchad et Togo. Elle portait sur la maitrise de la lecture (dans la langue d’enseignement) et des mathématiques, pour les élèves du primaire. Les résultats ont été rendus publics en en décembre 2015.
Toutefois, les gouvernements prennent souvent prétexte des (mauvais) résultats de ces évaluations pour dénigrer les enseignants ou imposer des mesures drastiques, comme des licenciements en masse, qui ne répondent pas aux problèmes de fond. En effet, c’est bien d’un manque d’investissements financiers que souffrent les systèmes d’éducation de nombreux pays africains, investissements qui permettrait de mieux former les enseignants et de mieux équiper les écoles.
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