Cibler des établissements scolaires est un crime de guerre mais l’école n’échappe pas au conflit. Selon l’UNICEF, 1 300 écoles ukrainiennes ont été détruites depuis le début du conflit et beaucoup d’autres ne disposent pas d’abris. Pour deux tiers des élèves, l’apprentissage se fera cette année encore totalement ou partiellement en ligne. Ce sont dans les villes les plus proches du front que la situation est la plus critique, là où les missiles n’ont besoin que de quelques minutes pour atteindre leurs cibles. À Kharkiv, un millier d’élèves suivent des cours dans des salles de classe aménagées dans les stations de métro.

Des conséquences sur les apprentissages

Parfois plus de la moitié des enfants ne sont pas inscrits dans un établissement scolaire, notamment les plus jeunes pour des inquiétudes liées à la sécurité. On trouve le même phénomène chez les élèves réfugié·es, la faute à des barrières linguistiques et à la saturation des systèmes éducatifs locaux. Malgré ce contexte, les enseignant·es continuent de faire preuve d’une immense résilience que cela soit dans le maintien du travail syndical ou en classe. Cependant les collègues ukrainien.nes signalent déjà des difficultés croissantes des élèves en langue, en mathématiques et en langues étrangères.

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