Fin 2023, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés estimait à 13 millions le nombre de réfugié·es en Europe. Les mineur·es migrant·es et réfugié·es sont souvent entravé·es dans leur droit fondamental à l’éducation. Le CSEE a lancé l’an dernier un projet de recherche qui durera jusqu’à 2025. Ce dernier interroge comment les syndicats participent à l’inclusion des réfugié·es et des migrant·es et les défis auxquels les enseignant·es font face au moment de mettre en œuvre cette inclusion. L’étude porte une attention particulière à l’inclusion des réfugié·es ukrainien·nes. Les 8 et 9 octobre, le SNES-FSU a participé à une première table-ronde organisée pour faire le point sur ce projet de longue haleine, et pour analyser les résultats de la recherche menée auprès des organisations membres du CSEE. La majorité des organisations ont dénoncé le manque de moyens financiers et humains accordés à l’apprentissage de la langue d’accueil, mais aussi à la prise en charge psychologique des élèves et des collègues migrant·es ou réfugié·es. Dans un contexte de montée de l’extrême droite, les participant·es ont par ailleurs insisté sur le rôle crucial joué par les personnels de l’éducation dans la déconstruction des discours de haine et en faveur d’une plus grande inclusion des arrivant·es. Un second point d’étape aura lieu début 2025 pour rendre compte des initiatives mises en place par les syndicats de l’éducation.
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