

Les invité·es internationaux présent·es à La Rochelle ont partagé lors d’une table ronde leurs propositions pour améliorer le service public d’éducation et leurs actions pour y parvenir. Pour beaucoup, les choix budgétaires, et donc politiques, ne sont pas à la hauteur des enjeux. Trop souvent l’éducation est considérée comme un coût et non comme un investissement. Les dépenses d’éducation ne représentent que 1,9 % du PIB en Mauritanie. En Argentine, elles sont considérablement réduites. Les salaires sont un problème récurrent, ils sont inférieurs au salaire minimum au Tchad. Ce manque d’investissement conduit à la marchandisation de l’éducation et au tri social : une école pour les riches, une autre pour les pauvres comme au Burundi.
Les enseignant·es résistent, en bravant parfois la répression comme en Turquie. Or, comme l’a rappelé le camarade allemand, les enseignant·es sont favorables au changement lorsqu’il va dans la bonne direction. Du côté des solutions, l’éducation doit échapper aux politiques court-termistes et se penser sur le temps long. C’est le sens du plan décennal de financement au Brésil ou du plan delta aux Pays-Bas. Cet espace de dialogue et les interventions en plénière ont mis en lumière l’importance de la solidarité syndicale internationale. Ce qui ne s’obtient pas par le dialogue peut s’obtenir par des luttes victorieuses, comme l’ont montré les camarades de Guinée ou du Québec.
Vous trouverez ici des informations sur les actions de coopération avec les syndicats d’autres pays, les analyses et réflexions du SNES-FSU sur l’actualité internationale, des comptes-rendu d’instances internationales dans lesquelles siège le SNES-FSU. Des remarques, des questions ?
Contactez nous : internat@snes.edu