Avec environ 100 000 adhérent·es du primaire au supérieur, EGITIM-SEN est le premier syndicat turque de l’éducation. Son syndicalisme de lutte et de transformation sociale font de lui « un acteur de la résistance sociale » face au pouvoir autoritaire d’Erdogan. Le syndicat réfléchit sérieusement avec ses adhérent·es et militant·es à une organisation qui réponde mieux aux attentes des personnels et aux défis liés à un contexte politique qui remet constamment en cause l’exercice du droit syndical. C’est dans cet objectif qu’EGITIM-SEN a organisé les13-14 septembre un atelier syndical hybride réunissant 140 membres issu·es des sections régionales.
Parmi les défis, le syndicat identifie des difficultés à attirer des nouveaux membres, notamment des jeunes, freinés par la répression ou la difficulté à faire évoluer une structure syndicale où les anciennes méthodes sont solidement ancrées. Cette séance était ouverte à 3 autres syndicats européens, le STES-Intersindical(Espagne), la FLC-CGIL(Italie) et le SNES-FSU. Les contributions ont porté sur les campagnes d’adhésion, leurs succès et leurs limites ainsi que les moyens mis en place afin d’encourager la participation à la vie syndicale. Les débats ont mis en exergue les différentes facettes de la « culture militante ». Le renforcement des sections d’établissement
pourrait être un levier pour construire cette « culture militante » chez les plus jeunes.
Vous trouverez ici des informations sur les actions de coopération avec les syndicats d’autres pays, les analyses et réflexions du SNES-FSU sur l’actualité internationale, des comptes-rendu d’instances internationales dans lesquelles siège le SNES-FSU. Des remarques, des questions ?
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