En 2022, le Groupe de Haut Niveau constitué par le Secrétaire Général de l’ONU, auquel l’Internationale de l’Éducation (IE) participait, avait publié 59 recommandations pour améliorer l’attractivité de la profession enseignante. L’UNESCO a organisé les 28 et 29 août à Santiago du Chili, un Sommet mondial sur les enseignant·es qui a réuni des ministres de l’Éducation, des représentant·es des organismes des Nations Unies, des expert·es et des agences de coopération pour le développement et une délégation de syndicalistes de l’IE. Le SNES-FSU a participé sous forme de contribution écrite à la consultation initiée par l’IE en amont du Sommet.
Consensus de Santiago
Le Sommet a débouché sur un document final : le Consensus de Santiago. La participation de l’IE a permis de peser sur les recommandations retenues. Les débats se sont en effet centrés sur le recrutement et la qualification des enseignant·es, la nécessité de garantir l’autonomie professionnelle des personnels, l’amélioration des conditions de travail. La question du financement de l’éducation, sans laquelle aucune mesure n’est possible, a aussi été longuement débattue.
Passer à l’action
Bien que non contraignant juridiquement pour les gouvernements signataires, ce document ne constitue pas moins une feuille de route et une déclaration d’intention. Pour les organisations syndicales, il est un appui pour de futures négociations pour revaloriser les métiers de l’éducation. Pour atteindre ces objectifs, il faut une rupture avec l’austérité budgétaire, des investissements massifs dans l’éducation publique et une plus grande justice fiscale.
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