Une conférence organisée en février 2024 par le Comité Syndical Européen de l’Éducation (CSEE) et l’Institut de formation de la Confédération Européenne des Syndicats (CES) à laquelle le SNES-FSU était présent a permis de démystifier l’IA dont le fonctionnement même s’appuie sur des mécanismes d’exploitation de millions de petites mains des pays du Sud. Il a aussi été question des impacts de l’IA sur les conditions de travail dans l’ESR, des frontières entre les droits de l’homme et l’éthique de l’IA, des relations entre l’IA générative et les droits de propriété intellectuelle des universitaires mais aussi de l’impact du métavers et de la réalité étendue sur les enseignant·es et les chercheurs/chercheuses.
Des pratiques intrusives
Sous couvert d’innovations, l’IA est une porte d’entrée pour des entreprises privées intrusives avides de piller les travaux universitaires et les données personnelles des étudiant·es et des enseignant·es. Loin d’être opposées par principe au numérique et aux évolutions technologiques, les organisations syndicales veillent à ce que l’IA ne détériore pas les conditions de travail, par exemple par la surveillance ou l’affaiblissement des droits sur la propriété intellectuelle. Elles défendent l’idée que l’apprentissage est un processus social où la machine ne remplacera jamais le contact humain. Dans ce domaine, et malgré un coût élevé, les bénéfices de l’IA ne sont pas démontrés.
Vous trouverez ici des informations sur les actions de coopération avec les syndicats d’autres pays, les analyses et réflexions du SNES-FSU sur l’actualité internationale, des comptes-rendu d’instances internationales dans lesquelles siège le SNES-FSU. Des remarques, des questions ?
Contactez nous : internat@snes.edu