Le Portugal n’échappe pas à la pénurie d’enseignant·es. Une plateforme syndicale incluant la Fédération Nationale des Professeurs, FENPROF, renouvelle son exigence d’une profession enseignante mieux valorisée, d’une école publique mieux financée. Pour atteindre ces objectifs, elle a proposé au gouvernement un plan de négociation pluriannuel visant à résoudre les problèmes de l’éducation d’ici à la fin de la mandature actuelle, en 2026.
Vers la grève nationale
Parmi les propositions, on trouve l’exigence de consacrer au moins 6 % du PIB à l’éducation, un régime spécial de retraite, une hausse des salaires et un rattrapage des années de gel salarial. Pour appuyer ses revendications, la FENPROF a convoqué une semaine de mobilisation du 2 au 6 octobre incluant conférence de presse, réunion avec le gouvernement et sit-in. Les diverses actions retenues monteront en puissance tout au long de la semaine jusqu’à la convocation d’une grève intersyndicale nationale de l’Éducation le 6 octobre.
Attractivité contre austérité
Ces revendications s’inscrivent dans la campagne mondiale de l’Internationale de l’Éducation, #EnsembleOnFaitEcole, qui porte au plus haut niveau politique l’exigence d’une école publique mieux financée et protégée de l’austérité. Cette campagne est déclinée au niveau européen par le Comité Syndical Européen de l’Éducation (CSEE) et sa campagne #MakeTeachingAttractive, qui s’articule autour de dix demandes-clés pour améliorer l’attractivité des professions de l’Éducation. Ces campagnes recoupent en grande partie les mandats du SNES-FSU.
Vous trouverez ici des informations sur les actions de coopération avec les syndicats d’autres pays, les analyses et réflexions du SNES-FSU sur l’actualité internationale, des comptes-rendu d’instances internationales dans lesquelles siège le SNES-FSU. Des remarques, des questions ?
Contactez nous : internat@snes.edu